Voici le vidéo que j'ai réalisé pour mes amis Éric et Damien qui ont construit leur voilier, pour la Québec St-Malo du 20 Juillet 2008...Il s'agit du transport de bleu voile océanique vers le vieux port en mai 2008 et des commentaires de leurs amis..
dimanche 1 juin 2008
mardi 19 juin 2007
mercredi 2 mai 2007
Ma réponse...
Bonjour Blandine!
Pourquoi ne pas publier la lettre de grand Mêre Chayer?
Pourquoi ne pas reprendre aussi les textes des féministes Québécoises d’il y a 30 ans sur la place des femmes dans la société?, les textes de Simone Chartrand etc...
Au lieu d’un texte obscurément complexe, qui ressemble, tant qu’a moi à une langue de bois de politicien “Politicly Correct”??????????,
Ce sur les accommodements....(...)...(voir le dernier Jumelé)
Souvent les textes, ces textes ressemblent à un long monologue...ou..curieusement..il n’y a pas de véritable débat...
Il ne faut pas oublier que sans débats..il y a , et il y a eu ...et il y aura encore des dérapages...de droite...
Souvient toi de la montée de la réaction...le nazisme..
Tu sais s’isoler, et il faudrait peut-être définir ce qu’est s’isoler..., donc s’isoler ....à l’étranger..ou chez soi...ça favorise aussi beaucoup les malentendus...et l’ostracisme...
Et puis j’aime bien mon voisin...mais s’il vient trop souvent piger dans mon frigo sans ma permission...ne me laissant rien pour manger...tu pourrais connaître une certaine colère dans mon regard...
Et puis si ce voisin rentre chez moi..pour me dire comment me comporter, comment m’habiller, quand me laver....tu comprendras que je ne suis pas d’accord...
D’autres que moi pourraient exprimer cette colère autrement...et ne pas y faire de nuances...
Quel est la limite du racisme...et du désir du respect de soi?
Je me définis comme non racisme et , je crois assez à gauche, pour autant que la définition de la gauche soi la même pour tous,, soit celle de la justice , de l’équité entre tous, du respect de tous aussi, ainsi si je vais dans un pays qui n’a pas les mêmes valeurs que moi, en ce qui a trait à l’habillement, par exemple, je respecterai cela, je ne porterai pas de short, ni ne boirai de l’alcool dans un pays musulman..traditionnel...Et s’il n’y a pas d’école en français pour mes enfants..en Italie...et bien mes enfants apprendront l’Italien...et Basta..on mangera des pâtes...
Et puis je me dis aussi que si certains immigrants ont choisi le Québec...c’est qu’il doit y avoir aussi autre chose que l’appât du gain...j’espère que ce sont certaines valeurs d’ici qui les attirent...sinon le pays du capitalisme sauvage n’est pas loin...
On nous dit aussi qu’il ne faut pas répliquer ici ce qu’il y a la bas...., que nous devrions être au dessus de la mêlé...étant évolué...(plus?...)..que les pays en rupture qu’ils fuient.....au dessus de la mêlés..je sens poindre un soupçon de mépris dans cette vue de l’esprit....
Tu sais il n’y a rien de pire que d’être étranger dans son propre pays...et c’est souvent l’impression que j’ai souvent...l’égalité des chance n’existe malheureusement pas...même pour ceux qui sont né ici, depuis plus de 300 ans...
ce n’est pas tous les Québécois nés ici , ce même depuis plusieurs générations, qui sont égaux...il y a..malheureusement..au sein même des Québécois “pure laine”. Ceux qui ont eu plus de chance que d’autres...les “pure laine” ne sont pas tous millionaires...et n’aspirent pas tous à “liberty 55”...La plus part des “pure laine”..n’ont pas tous des postes ...et des fonds de pensions....
Beaucoup. des jobs mal payés, précaire...comme c’est souvent le lot aussi de certains immigrés...
C’est comme ça et c’est malheureux...c’est aussi le résultat du “mirage” des Amériques...
Tu sais, je n’ai pas eu la chance d’avoir fait un Doctorat en science de l’éducation ou autres.., mes parents, que j’aime bien aussi d’ailleurs, ne m’ont pas promus au rang de “Tanguy”...donc d’avoir la possibilité d’étudier longtemps..il a fallu que je gagne ma vie afin de quitter le nid familial, des emplois “d’immigrant”..., chauffeur de taxi entre autres..., Si j’avais eu des parents issus d’une classe sociale plus favorisé.....peut-être que j’aurais étudié plus longtemps...mais que veut tu..ils avaient 5 bouches à nourrir...et puis aussi ce n’est pas dans notre culture...
Tu sais aussi l’égalité des chances..malgré la strate économique...les cultures, ses différences...créent aussi une inéquité....
Disons qu’être fils d’Italien à Montréal, à notre époque..c’est plus chanceux qu’être fils de “pure laine”...
Ce n’est pas que nos parents nous aiment moins..mais c’est comme ça...on appelle ça une différence culturelle...
Et puis par contre, le fait de ne pas être “Tanguy”..nous ouvrent les yeux aussi sur autre chose...
Oui je crois à l’intégration, au partage..etc.. Mais je crois qu’avant de vouloir réformer les “pure laine”....et aussi de réformer “les autres”...Une réflexion de la place qu’a l’être humain dans notre société serait préférable..
Une société basé que sur les performances et le rendement ne fait que diviser l’être humain...
je crois quIl faut réformer la machine sociale...au lieu de l’humain..
Tu sais que mon prénom “Alain” signifie étranger envahisseur...car les Alains, comme les Visghots et les Huns...ont sévis à la chute de l’empire Romain décadent...
Bonne nuit..
Pourquoi ne pas publier la lettre de grand Mêre Chayer?
Pourquoi ne pas reprendre aussi les textes des féministes Québécoises d’il y a 30 ans sur la place des femmes dans la société?, les textes de Simone Chartrand etc...
Au lieu d’un texte obscurément complexe, qui ressemble, tant qu’a moi à une langue de bois de politicien “Politicly Correct”??????????,
Ce sur les accommodements....(...)...(voir le dernier Jumelé)
Souvent les textes, ces textes ressemblent à un long monologue...ou..curieusement..il n’y a pas de véritable débat...
Il ne faut pas oublier que sans débats..il y a , et il y a eu ...et il y aura encore des dérapages...de droite...
Souvient toi de la montée de la réaction...le nazisme..
Tu sais s’isoler, et il faudrait peut-être définir ce qu’est s’isoler..., donc s’isoler ....à l’étranger..ou chez soi...ça favorise aussi beaucoup les malentendus...et l’ostracisme...
Et puis j’aime bien mon voisin...mais s’il vient trop souvent piger dans mon frigo sans ma permission...ne me laissant rien pour manger...tu pourrais connaître une certaine colère dans mon regard...
Et puis si ce voisin rentre chez moi..pour me dire comment me comporter, comment m’habiller, quand me laver....tu comprendras que je ne suis pas d’accord...
D’autres que moi pourraient exprimer cette colère autrement...et ne pas y faire de nuances...
Quel est la limite du racisme...et du désir du respect de soi?
Je me définis comme non racisme et , je crois assez à gauche, pour autant que la définition de la gauche soi la même pour tous,, soit celle de la justice , de l’équité entre tous, du respect de tous aussi, ainsi si je vais dans un pays qui n’a pas les mêmes valeurs que moi, en ce qui a trait à l’habillement, par exemple, je respecterai cela, je ne porterai pas de short, ni ne boirai de l’alcool dans un pays musulman..traditionnel...Et s’il n’y a pas d’école en français pour mes enfants..en Italie...et bien mes enfants apprendront l’Italien...et Basta..on mangera des pâtes...
Et puis je me dis aussi que si certains immigrants ont choisi le Québec...c’est qu’il doit y avoir aussi autre chose que l’appât du gain...j’espère que ce sont certaines valeurs d’ici qui les attirent...sinon le pays du capitalisme sauvage n’est pas loin...
On nous dit aussi qu’il ne faut pas répliquer ici ce qu’il y a la bas...., que nous devrions être au dessus de la mêlé...étant évolué...(plus?...)..que les pays en rupture qu’ils fuient.....au dessus de la mêlés..je sens poindre un soupçon de mépris dans cette vue de l’esprit....
Tu sais il n’y a rien de pire que d’être étranger dans son propre pays...et c’est souvent l’impression que j’ai souvent...l’égalité des chance n’existe malheureusement pas...même pour ceux qui sont né ici, depuis plus de 300 ans...
ce n’est pas tous les Québécois nés ici , ce même depuis plusieurs générations, qui sont égaux...il y a..malheureusement..au sein même des Québécois “pure laine”. Ceux qui ont eu plus de chance que d’autres...les “pure laine” ne sont pas tous millionaires...et n’aspirent pas tous à “liberty 55”...La plus part des “pure laine”..n’ont pas tous des postes ...et des fonds de pensions....
Beaucoup. des jobs mal payés, précaire...comme c’est souvent le lot aussi de certains immigrés...
C’est comme ça et c’est malheureux...c’est aussi le résultat du “mirage” des Amériques...
Tu sais, je n’ai pas eu la chance d’avoir fait un Doctorat en science de l’éducation ou autres.., mes parents, que j’aime bien aussi d’ailleurs, ne m’ont pas promus au rang de “Tanguy”...donc d’avoir la possibilité d’étudier longtemps..il a fallu que je gagne ma vie afin de quitter le nid familial, des emplois “d’immigrant”..., chauffeur de taxi entre autres..., Si j’avais eu des parents issus d’une classe sociale plus favorisé.....peut-être que j’aurais étudié plus longtemps...mais que veut tu..ils avaient 5 bouches à nourrir...et puis aussi ce n’est pas dans notre culture...
Tu sais aussi l’égalité des chances..malgré la strate économique...les cultures, ses différences...créent aussi une inéquité....
Disons qu’être fils d’Italien à Montréal, à notre époque..c’est plus chanceux qu’être fils de “pure laine”...
Ce n’est pas que nos parents nous aiment moins..mais c’est comme ça...on appelle ça une différence culturelle...
Et puis par contre, le fait de ne pas être “Tanguy”..nous ouvrent les yeux aussi sur autre chose...
Oui je crois à l’intégration, au partage..etc.. Mais je crois qu’avant de vouloir réformer les “pure laine”....et aussi de réformer “les autres”...Une réflexion de la place qu’a l’être humain dans notre société serait préférable..
Une société basé que sur les performances et le rendement ne fait que diviser l’être humain...
je crois quIl faut réformer la machine sociale...au lieu de l’humain..
Tu sais que mon prénom “Alain” signifie étranger envahisseur...car les Alains, comme les Visghots et les Huns...ont sévis à la chute de l’empire Romain décadent...
Bonne nuit..
Le texte sur le choc Culturel...
Accommodement
Le choc culturel
Titulaire d’un doctorat en
sciences de l’éducation, Mekki
Merrouni est formateur du SEIIM.
Il s’intéresse plus particulièrement
à l’interculturel et l’éducation en
milieu pluriethnique.
PAR: Mekki Merrouni
L’automne 2006 a été marqué par
un large débat médiatique sur la
pertinence et la légitimité de certains
« accommodements » accordés à des
groupes appartenant aux communautés
culturelles. On pense, entre
autres, aux polémiques générées par
la demande d’un lieu de prière pour
les étudiants musulmans de l’UQAM,
le givrage des vitres d’un YMCA de
Montréal et l’absence de pères dans
une formation prénatale.
Jusqu’où faut-il aller dans les pratiques
d’accommodement, se demandaient
certains protagonistes du
débat. La tolérance de la société
canadienne n’est-elle pas excessive au
point de nuire à sa cohésion et à son
identité ? Pourquoi les communautés
culturelles ne feraient-elles pas un
effort d’adaptation aux valeurs et aux
normes de la société d’accueil ? Après
tout, ce sont elles qui sont venues ici…
Certaines de leurs demandes d’accommodement
semblent « irrationnelles »
en plus d’être dérangeantes, voire
menaçantes pour l’équilibre social.
Ces réactions dénotent de l’agacement
et de la colère et comportent
une menace : celle de déboucher sur
un affrontement ouvert et peut-être,
à terme, violent, entre les membres de
la société d’accueil et les groupes des
communautés culturelles.
Qu’est-ce qui explique cette situation de
malaise social ? Dans quelle mesure une
approche de communication interculturelle
peut-elle aider à voir clair dans cette
problématique ?
Les réflexions qui suivent sont inspirées
principalement des travaux de J. Hohl et
M.Cohen- Emerique.*
La rencontre interculturelle
L’immigration étant une réalité quotidienne
de la société canadienne actuelle,
l’intégration des immigrés au tissu économique,
social et culturel s’impose comme
une condition nécessaire au développement
et au bon fonctionnement de
la société. Cette intégration exige une
grande compréhension, une grande tolérance,
une reconnaissance de ce qu’est
l’autre dans sa spécificité culturelle et
dans sa trajectoire migratoire.
Or, la compréhension de ce qui est différent
de soi n’est pas chose aisée ; c’est
un processus long et difficile qui doit
s’apprendre patiemment à travers des
expériences pas toujours agréables. Il
éveille chez l’individu des résistances à
cause des changements qu’il oblige à
introduire dans sa façon de voir et de
faire les choses. Il permet cependant une
prise de conscience de soi et de l’autre
dans leurs différences. L’on découvre
alors les obstacles à la compréhension
mutuelle: préjugés et stéréotypes, ethnocentrisme,
modèles professionnels de
pensée et d’action.
Dans le cadre de l’interculturel, la rencontre
entre l’immigrant et le représentant de
la société d’accueil est posée comme une
interaction entre deux sujets porteurs de
cultures différentes, c’est à dire de systèmes
de représentations, de valeurs et
de croyances différents. Il s’agit d’une
interaction entre deux identités qui se
donnent mutuellement un sens. C’est
un processus dynamique de confrontation
identitaire qui peut évoluer vers un
affrontement identitaire, une « dynamite »
identitaire.
Comment cela se passe-t-il ? Dans sa rencontre
avec l’autre, l’individu vient avec
une grille de lecture des événements et
des personnes qui est le produit de ses différentes
appartenances et de ses diverses
expériences de vie, autrement dit, avec un
ensemble de « filtres » et d’ « écrans » qui,
d’emblée, créent des distorsions et des
malentendus. Cette interaction a, en plus,
toujours lieu dans un contexte déterminé
souvent chargé d’histoire : dominantdominé,
majoritaire-minoritaire, développé-
sous-développé, etc.
Apparaissent alors des « zones sensibles »
chez les partenaires de l’interaction. Il
n’utilisent pas la même langue de communication,
ont des représentations
différentes de l’espace et du temps, des
relations entre l’homme et la femme,
entre l’enfant et l’adulte, des conceptions
différentes de l’individu, de la famille et
de la société ainsi que de la place de la
religion dans la vie quotidienne, etc. D’où
un malentendu inévitable dans l’interprétation
des situations, des gestes et comportements.
Il se produit alors chez eux
un « choc culturel ». Le choc culturel est
quelque chose qui ébranle la personne,
la touche au plan émotionnel, l’interpelle,
voire la menace dans son identité. Il est
généré par une situation de communication
dans laquelle l’un des partenaires
ou les deux sont surpris, déstabilisés
mentalement et émotionnellement par
la réaction de l’autre. On peut envisager
les réactions suscitées par les accommodements
accordés aux groupes des
communautés immigrantes comme des
manifestations de choc culturel.
La méthode du choc culturel
J. Hohl et M. Cohen-Emerique ont développé
justement une méthode de traitement
des chocs culturels. Il s’agit d’une
démarche en trois étapes: la décentration,
la découverte du cadre de référence
de l’autre et la médiation/négociation
culturelle.
1) la décentration
Dans la décentration, l’intervenant de
la société d’accueil procède à un travail
de distanciation par rapport à soi-même
et à sa société en tentant de prendre
conscience de ses cadres de référence
en tant qu’individu (ou groupe) porteur
d’une culture et de sous-cultures toujours
intégrées dans sa trajectoire propre. Il
s’agit pour lui de faire émerger les représentations
issues de son propre système
de valeurs et de normes, de ses préconceptions
et préjugés. Ces représentations
sont souvent inconscientes et constituent
pour la personne des références familières
qui vont de soi. La distanciation permet
une certaine « neutralité culturelle » par
rapport à ses propres référents.
Un outil de formation a été développé
par J.Hohl et Cohen-Emerique à l’intention
des intervenants auprès des
groupes immigrants : c’est l’analyse des
chocs culturels qui vise, d’une part, à
cerner chez l’intervenant son « cadre de
référence », d’autre part à déterminer ses
« zones sensibles », celles en particulier ou
le professionnel a le plus de mal à communiquer
avec le migrant, ou les malentendus
sont fréquents et violents.
2) la découverte du cadre de référence
de l’autre
Dans la deuxième étape, l’intervenant
tente de pénétrer dans le système de
l’autre, de le connaître de l’intérieur. Il
a recours à la méthode ethnologique
qui consiste à décrire du dedans, le plus
objectivement possible, un peuple ou un
milieu donné avec son système de représentations
et ses modes de vie tout en se
méfiant de l’immixtion de ses propres
référents culturels. Il se heurte alors à ses
propres normes de relations familiales, à
ses modèles d’individuation et aux découpages
conceptuels préalables tributaires
de ses normes et modèles familiaux.
3) la négociation/médiation culturelle
La négociation culturelle se fait au cas
par cas. Elle consiste en la recherche d’un
minimum d’accord ou chacun se voit respecté
dans ses valeurs de base, tout en se
rapprochant de l’autre.
Pour être efficiente, elle doit respecter
deux conditions fondamentales : considérer
le migrant comme un partenaire et
faire en sorte qu’il le soit effectivement ; se
réaliser selon une méthodologie de travail
maîtrisée en matière de négociation et de
médiation.
Bien que la négociation culturelle ne soit
pas un remède miracle (elle ne peut pallier
par exemple les dysfonctionnements
sociaux et l’inadéquation des institutions
devant les besoins de certains types de
populations), elle demeure une approche
indispensable pour l’intégration des
immigrants. Elle crée des espaces-temps
de dialogue, les migrants peuvent se
reconnaître comme des acteurs inévitables
de la vie sociale sans lesquels
certains problèmes ne peuvent être
résolus, elle modifie la perception des
agents du système social et de l’éducation
par rapport aux familles et leur fait
découvrir une autre approche d’intervention
sociale qui est source d’ouverture et
d’enrichissement.
À notre sens, le malaise provoqué chez
des membres de la société d’accueil
par des « accommodements » jugés pas
toujours « raisonnables » s’expliquerait
d’abord par un déficit de communication
entre les partenaires de la rencontre interculturelle,
déficit qui pourrait être imputé
à des insuffisances, d’une part, dans le
travail de décentration, d’autre part, dans
le processus de négociation. ■
Réf:
MEKKI MERROUNI
*Cohen-Emerique, M.(2000). L’approche
interculturelle auprès des migrants.
In G. Legault : L’intervention interculturelle.
Gaëtan Morin Editeur, pp 161-184.
Cohen-Emerique, M. et J. Hohl (1999).
La menace identitaire chez les professionnels
en situation interculturelle : le déséqilibre entre
scénario attendu et scénario reçu.
Etudes ethniques au Canada, XXXI, n.1, 1999.
Hohl, J. (2005). Le choc culturel. Session de
formation à la TCRI, 21-22 septembre 2005.
Hohl, J. (2005). La menace identitaire en
situation d’intervention interculturelle. ession
de formation à la TCRI, 3-4 novembre 2005.
> suite de la page 1
un défi pour la coiffeuse qui ne sait pas
quoi faire avec.
Ce résident est musulman pratiquant,
ayant des pertes cognitives significatives.
Heureusement, sa famille s’occupe
de ses affaires pour lui. Celle-ci exige
qu’on ne lui serve pas la viande cachère
parce qu’il a droit seulement à la viande
halal. L’équipe se réunit, un intervenant
demande si on pourrait se procurer de
la viande halal, mais un autre rétorque
qu’il en est hors de question. « Si on servait
la viande halal à un musulman, il
faudrait servir l’espresso et le tiramisu
aux Italiens! On ne peut pas créer un
tel précédent ! »
Ces questions sont-elles d’ordre religieux,
culturels et relèvent-elles de
l’accommodement raisonnable ?
Des conseils pour les intervenants
D’abord, tout intervenant doit reconnaître
et respecter les différences de
culture et les épreuves auxquelles les
bénéficiaires font face. Avec un peu de
motivation et d’ouverture d’esprit, il est
possible d’atteindre ces objectifs.
Il est important et nécessaire de nous
renseigner davantage sur les communautés
ethnoculturelles auprès desquelles
nous travaillons. Demander
des conseils auprès de ses collègues,
poser des questions aux usagers et à
leurs proches, cela montre que l’on veut
mieux les connaître.
L’isolement n’est pas seulement un
problème pour les usagers venant de
communautés ethnoculturelles différentes.
Il est aussi un problème pour
les intervenants. C’est pourquoi la collaboration
est primordiale non seulement
au sein de l’équipe d’intervenants,
avec les bénéficiaires et leurs proches,
mais également avec les autres établissements.
Enfin, ne pas oublier que la
patience, mise au service du partage de
nos expériences et connaissances, sera
très certainement gage de réussite. ■
Le choc culturel
Titulaire d’un doctorat en
sciences de l’éducation, Mekki
Merrouni est formateur du SEIIM.
Il s’intéresse plus particulièrement
à l’interculturel et l’éducation en
milieu pluriethnique.
PAR: Mekki Merrouni
L’automne 2006 a été marqué par
un large débat médiatique sur la
pertinence et la légitimité de certains
« accommodements » accordés à des
groupes appartenant aux communautés
culturelles. On pense, entre
autres, aux polémiques générées par
la demande d’un lieu de prière pour
les étudiants musulmans de l’UQAM,
le givrage des vitres d’un YMCA de
Montréal et l’absence de pères dans
une formation prénatale.
Jusqu’où faut-il aller dans les pratiques
d’accommodement, se demandaient
certains protagonistes du
débat. La tolérance de la société
canadienne n’est-elle pas excessive au
point de nuire à sa cohésion et à son
identité ? Pourquoi les communautés
culturelles ne feraient-elles pas un
effort d’adaptation aux valeurs et aux
normes de la société d’accueil ? Après
tout, ce sont elles qui sont venues ici…
Certaines de leurs demandes d’accommodement
semblent « irrationnelles »
en plus d’être dérangeantes, voire
menaçantes pour l’équilibre social.
Ces réactions dénotent de l’agacement
et de la colère et comportent
une menace : celle de déboucher sur
un affrontement ouvert et peut-être,
à terme, violent, entre les membres de
la société d’accueil et les groupes des
communautés culturelles.
Qu’est-ce qui explique cette situation de
malaise social ? Dans quelle mesure une
approche de communication interculturelle
peut-elle aider à voir clair dans cette
problématique ?
Les réflexions qui suivent sont inspirées
principalement des travaux de J. Hohl et
M.Cohen- Emerique.*
La rencontre interculturelle
L’immigration étant une réalité quotidienne
de la société canadienne actuelle,
l’intégration des immigrés au tissu économique,
social et culturel s’impose comme
une condition nécessaire au développement
et au bon fonctionnement de
la société. Cette intégration exige une
grande compréhension, une grande tolérance,
une reconnaissance de ce qu’est
l’autre dans sa spécificité culturelle et
dans sa trajectoire migratoire.
Or, la compréhension de ce qui est différent
de soi n’est pas chose aisée ; c’est
un processus long et difficile qui doit
s’apprendre patiemment à travers des
expériences pas toujours agréables. Il
éveille chez l’individu des résistances à
cause des changements qu’il oblige à
introduire dans sa façon de voir et de
faire les choses. Il permet cependant une
prise de conscience de soi et de l’autre
dans leurs différences. L’on découvre
alors les obstacles à la compréhension
mutuelle: préjugés et stéréotypes, ethnocentrisme,
modèles professionnels de
pensée et d’action.
Dans le cadre de l’interculturel, la rencontre
entre l’immigrant et le représentant de
la société d’accueil est posée comme une
interaction entre deux sujets porteurs de
cultures différentes, c’est à dire de systèmes
de représentations, de valeurs et
de croyances différents. Il s’agit d’une
interaction entre deux identités qui se
donnent mutuellement un sens. C’est
un processus dynamique de confrontation
identitaire qui peut évoluer vers un
affrontement identitaire, une « dynamite »
identitaire.
Comment cela se passe-t-il ? Dans sa rencontre
avec l’autre, l’individu vient avec
une grille de lecture des événements et
des personnes qui est le produit de ses différentes
appartenances et de ses diverses
expériences de vie, autrement dit, avec un
ensemble de « filtres » et d’ « écrans » qui,
d’emblée, créent des distorsions et des
malentendus. Cette interaction a, en plus,
toujours lieu dans un contexte déterminé
souvent chargé d’histoire : dominantdominé,
majoritaire-minoritaire, développé-
sous-développé, etc.
Apparaissent alors des « zones sensibles »
chez les partenaires de l’interaction. Il
n’utilisent pas la même langue de communication,
ont des représentations
différentes de l’espace et du temps, des
relations entre l’homme et la femme,
entre l’enfant et l’adulte, des conceptions
différentes de l’individu, de la famille et
de la société ainsi que de la place de la
religion dans la vie quotidienne, etc. D’où
un malentendu inévitable dans l’interprétation
des situations, des gestes et comportements.
Il se produit alors chez eux
un « choc culturel ». Le choc culturel est
quelque chose qui ébranle la personne,
la touche au plan émotionnel, l’interpelle,
voire la menace dans son identité. Il est
généré par une situation de communication
dans laquelle l’un des partenaires
ou les deux sont surpris, déstabilisés
mentalement et émotionnellement par
la réaction de l’autre. On peut envisager
les réactions suscitées par les accommodements
accordés aux groupes des
communautés immigrantes comme des
manifestations de choc culturel.
La méthode du choc culturel
J. Hohl et M. Cohen-Emerique ont développé
justement une méthode de traitement
des chocs culturels. Il s’agit d’une
démarche en trois étapes: la décentration,
la découverte du cadre de référence
de l’autre et la médiation/négociation
culturelle.
1) la décentration
Dans la décentration, l’intervenant de
la société d’accueil procède à un travail
de distanciation par rapport à soi-même
et à sa société en tentant de prendre
conscience de ses cadres de référence
en tant qu’individu (ou groupe) porteur
d’une culture et de sous-cultures toujours
intégrées dans sa trajectoire propre. Il
s’agit pour lui de faire émerger les représentations
issues de son propre système
de valeurs et de normes, de ses préconceptions
et préjugés. Ces représentations
sont souvent inconscientes et constituent
pour la personne des références familières
qui vont de soi. La distanciation permet
une certaine « neutralité culturelle » par
rapport à ses propres référents.
Un outil de formation a été développé
par J.Hohl et Cohen-Emerique à l’intention
des intervenants auprès des
groupes immigrants : c’est l’analyse des
chocs culturels qui vise, d’une part, à
cerner chez l’intervenant son « cadre de
référence », d’autre part à déterminer ses
« zones sensibles », celles en particulier ou
le professionnel a le plus de mal à communiquer
avec le migrant, ou les malentendus
sont fréquents et violents.
2) la découverte du cadre de référence
de l’autre
Dans la deuxième étape, l’intervenant
tente de pénétrer dans le système de
l’autre, de le connaître de l’intérieur. Il
a recours à la méthode ethnologique
qui consiste à décrire du dedans, le plus
objectivement possible, un peuple ou un
milieu donné avec son système de représentations
et ses modes de vie tout en se
méfiant de l’immixtion de ses propres
référents culturels. Il se heurte alors à ses
propres normes de relations familiales, à
ses modèles d’individuation et aux découpages
conceptuels préalables tributaires
de ses normes et modèles familiaux.
3) la négociation/médiation culturelle
La négociation culturelle se fait au cas
par cas. Elle consiste en la recherche d’un
minimum d’accord ou chacun se voit respecté
dans ses valeurs de base, tout en se
rapprochant de l’autre.
Pour être efficiente, elle doit respecter
deux conditions fondamentales : considérer
le migrant comme un partenaire et
faire en sorte qu’il le soit effectivement ; se
réaliser selon une méthodologie de travail
maîtrisée en matière de négociation et de
médiation.
Bien que la négociation culturelle ne soit
pas un remède miracle (elle ne peut pallier
par exemple les dysfonctionnements
sociaux et l’inadéquation des institutions
devant les besoins de certains types de
populations), elle demeure une approche
indispensable pour l’intégration des
immigrants. Elle crée des espaces-temps
de dialogue, les migrants peuvent se
reconnaître comme des acteurs inévitables
de la vie sociale sans lesquels
certains problèmes ne peuvent être
résolus, elle modifie la perception des
agents du système social et de l’éducation
par rapport aux familles et leur fait
découvrir une autre approche d’intervention
sociale qui est source d’ouverture et
d’enrichissement.
À notre sens, le malaise provoqué chez
des membres de la société d’accueil
par des « accommodements » jugés pas
toujours « raisonnables » s’expliquerait
d’abord par un déficit de communication
entre les partenaires de la rencontre interculturelle,
déficit qui pourrait être imputé
à des insuffisances, d’une part, dans le
travail de décentration, d’autre part, dans
le processus de négociation. ■
Réf:
MEKKI MERROUNI
*Cohen-Emerique, M.(2000). L’approche
interculturelle auprès des migrants.
In G. Legault : L’intervention interculturelle.
Gaëtan Morin Editeur, pp 161-184.
Cohen-Emerique, M. et J. Hohl (1999).
La menace identitaire chez les professionnels
en situation interculturelle : le déséqilibre entre
scénario attendu et scénario reçu.
Etudes ethniques au Canada, XXXI, n.1, 1999.
Hohl, J. (2005). Le choc culturel. Session de
formation à la TCRI, 21-22 septembre 2005.
Hohl, J. (2005). La menace identitaire en
situation d’intervention interculturelle. ession
de formation à la TCRI, 3-4 novembre 2005.
> suite de la page 1
un défi pour la coiffeuse qui ne sait pas
quoi faire avec.
Ce résident est musulman pratiquant,
ayant des pertes cognitives significatives.
Heureusement, sa famille s’occupe
de ses affaires pour lui. Celle-ci exige
qu’on ne lui serve pas la viande cachère
parce qu’il a droit seulement à la viande
halal. L’équipe se réunit, un intervenant
demande si on pourrait se procurer de
la viande halal, mais un autre rétorque
qu’il en est hors de question. « Si on servait
la viande halal à un musulman, il
faudrait servir l’espresso et le tiramisu
aux Italiens! On ne peut pas créer un
tel précédent ! »
Ces questions sont-elles d’ordre religieux,
culturels et relèvent-elles de
l’accommodement raisonnable ?
Des conseils pour les intervenants
D’abord, tout intervenant doit reconnaître
et respecter les différences de
culture et les épreuves auxquelles les
bénéficiaires font face. Avec un peu de
motivation et d’ouverture d’esprit, il est
possible d’atteindre ces objectifs.
Il est important et nécessaire de nous
renseigner davantage sur les communautés
ethnoculturelles auprès desquelles
nous travaillons. Demander
des conseils auprès de ses collègues,
poser des questions aux usagers et à
leurs proches, cela montre que l’on veut
mieux les connaître.
L’isolement n’est pas seulement un
problème pour les usagers venant de
communautés ethnoculturelles différentes.
Il est aussi un problème pour
les intervenants. C’est pourquoi la collaboration
est primordiale non seulement
au sein de l’équipe d’intervenants,
avec les bénéficiaires et leurs proches,
mais également avec les autres établissements.
Enfin, ne pas oublier que la
patience, mise au service du partage de
nos expériences et connaissances, sera
très certainement gage de réussite. ■
Demande de collaboration...
Bonjour Alain !
Tu reçois aujourd'hui ce courriel car le Jumelé a eu le plaisir d'accueillir ta collaboration rédactionnelle dans le cadre de ses récentes éditions.
Depuis sa relance (février 2006), Le Jumelé a édité cinq numéros, sur une base trimestrielle. Rappelons toutefois que le journal existe depuis 7 ans à présent.
Il a pu compter sur ta plume au sein d'un réseau de partenaires volontaires solides et fiables, contribuant à apporter à notre tabloïd une place crédible dans le paysage médiatique alternatif québécois:
le traitement différent que nous faisons des questions touchant aux relations interculturelles suscite un intérêt grandissant chez notre lectorat, nourrissant le besoin de partage et de compréhension.
Je le constate personnellement par les échos reçus sous la forme de courriels, d'appels téléphoniques et de demandes d'abonnements notamment.
Aussi, l'augmentation de notre tirage (passant de 6000 à 8000 copies), la nouvelle ligne graphique et la régularité de ses parutions sont toujours très bien accueillis à nos 125 points de dépôts gratuits.
Le Jumelé est également adressé à tous les députés et aux médias.
Bien entendu, plusieurs aspects sont encore à bonifier et nous y travaillons: augmenter le tirage, élargir le réseau des points de distribution dans les Régions et développer le nombre de nos abonnés.
Idéalement nous souhaiterions pouvoir augmenter la pagination.
Pour le moment, nous tentons de consolider au mieux nos assises et nous pouvons être fiers du résultat collectif actuel auquel tu as contribué !
Notre édition été 2007 commence ses préparatifs. Sortie prévue dans la semaine du 20 juin.
Nous devrions y retrouver des articles en lien avec les rubriques habituelles:
Culture; Jeunes; Intégration linguistique; Aînés; Actions communautaires; Individus et sociétés; Saviez-vous que; D'hier à aujourd'hui; Régions; Rencontre spéciale.
De plus, nous souhaitons diffuser plusieurs articles sur la thématique de l'emploi:
les difficultés et les obstacles en matière d'emploi étant au coeur du processus multidimensionnel de l'intégration.
Des pratiques innovantes et gagnantes voient le jour, des réflexions et remises en cause sont soulevées.
Le comité d'orientation du Jumelé se réunira dans les prochains jours pour orchestrer ce dossier et lui donner quelques directives.
Ensuite, l'édition automne 2007 (sortie prévue en octobre).
Outre les rubriques habituelles, nous traiterons de deux thématiques, celle des hommes et celle des femmes.
Feminisme et culture; hommes en difficulté; traditions culturelles et identité / modernité; etc.
Aujourd'hui j'aimerais savoir si tu souhaiterais offrir ta contribution rédactionnelle pour l'un ou l'autre des deux prochains numéros du Jumelé, dans une des rubriques habituelles ou sur le thème prévu ?
La date de tombée de réception des textes pour l'édition d'été est fixée au 30 mai. Le format est limité à 700 mots (900 mots pour une entrevue).
Néanmoins, il me faudrait savoir d'ici le 11 mai si nous pouvons compter sur un texte de ton cru, afin de me permettre de planifier le contenu rédactionnel à venir.
Pour toute question, n'hésite pas à me rejoindre par courriel ou par téléphone.
Au plaisir de recevoir de tes nouvelles !
Très sincèrement à toi,
Blandine
Rédactrice en chef
Le JUMELÉ, à la croisée des cultures
http://www.tcri.qc.ca/jumele.html
*** Défis et enjeux de l'interculturel au Québec ***
L'édition printemps du Jumelé vient de paraître !
Tu reçois aujourd'hui ce courriel car le Jumelé a eu le plaisir d'accueillir ta collaboration rédactionnelle dans le cadre de ses récentes éditions.
Depuis sa relance (février 2006), Le Jumelé a édité cinq numéros, sur une base trimestrielle. Rappelons toutefois que le journal existe depuis 7 ans à présent.
Il a pu compter sur ta plume au sein d'un réseau de partenaires volontaires solides et fiables, contribuant à apporter à notre tabloïd une place crédible dans le paysage médiatique alternatif québécois:
le traitement différent que nous faisons des questions touchant aux relations interculturelles suscite un intérêt grandissant chez notre lectorat, nourrissant le besoin de partage et de compréhension.
Je le constate personnellement par les échos reçus sous la forme de courriels, d'appels téléphoniques et de demandes d'abonnements notamment.
Aussi, l'augmentation de notre tirage (passant de 6000 à 8000 copies), la nouvelle ligne graphique et la régularité de ses parutions sont toujours très bien accueillis à nos 125 points de dépôts gratuits.
Le Jumelé est également adressé à tous les députés et aux médias.
Bien entendu, plusieurs aspects sont encore à bonifier et nous y travaillons: augmenter le tirage, élargir le réseau des points de distribution dans les Régions et développer le nombre de nos abonnés.
Idéalement nous souhaiterions pouvoir augmenter la pagination.
Pour le moment, nous tentons de consolider au mieux nos assises et nous pouvons être fiers du résultat collectif actuel auquel tu as contribué !
Notre édition été 2007 commence ses préparatifs. Sortie prévue dans la semaine du 20 juin.
Nous devrions y retrouver des articles en lien avec les rubriques habituelles:
Culture; Jeunes; Intégration linguistique; Aînés; Actions communautaires; Individus et sociétés; Saviez-vous que; D'hier à aujourd'hui; Régions; Rencontre spéciale.
De plus, nous souhaitons diffuser plusieurs articles sur la thématique de l'emploi:
les difficultés et les obstacles en matière d'emploi étant au coeur du processus multidimensionnel de l'intégration.
Des pratiques innovantes et gagnantes voient le jour, des réflexions et remises en cause sont soulevées.
Le comité d'orientation du Jumelé se réunira dans les prochains jours pour orchestrer ce dossier et lui donner quelques directives.
Ensuite, l'édition automne 2007 (sortie prévue en octobre).
Outre les rubriques habituelles, nous traiterons de deux thématiques, celle des hommes et celle des femmes.
Feminisme et culture; hommes en difficulté; traditions culturelles et identité / modernité; etc.
Aujourd'hui j'aimerais savoir si tu souhaiterais offrir ta contribution rédactionnelle pour l'un ou l'autre des deux prochains numéros du Jumelé, dans une des rubriques habituelles ou sur le thème prévu ?
La date de tombée de réception des textes pour l'édition d'été est fixée au 30 mai. Le format est limité à 700 mots (900 mots pour une entrevue).
Néanmoins, il me faudrait savoir d'ici le 11 mai si nous pouvons compter sur un texte de ton cru, afin de me permettre de planifier le contenu rédactionnel à venir.
Pour toute question, n'hésite pas à me rejoindre par courriel ou par téléphone.
Au plaisir de recevoir de tes nouvelles !
Très sincèrement à toi,
Blandine
Rédactrice en chef
Le JUMELÉ, à la croisée des cultures
http://www.tcri.qc.ca/jumele.html
*** Défis et enjeux de l'interculturel au Québec ***
L'édition printemps du Jumelé vient de paraître !
lundi 26 mars 2007
Ça y est...Nous faisons Tous des coyotes de nous...
Ça y est...nous faisons des coyotes de nous...
Dans un élan de réaction tel que l'époque de Duplessis, Adhrien Arcand...et j'en passe...31% des Québecois, sans rien comprendre ont réagis..sans réfléchir....
Voilà ce que donne un quart de siècle sans lecture...et sans culture...
Illusion du rêve américain...
31% d'Elvis Graton ont voté pour l'ADQ..le parti de her Mario...
Ce que l'on appelle la réaction..
Sans rien comprendre..
C'est comme tirer..et poser les question après...au mort...
Aimeriez vous être passager d'un véhicule dont le conducteur ne sait pas lire, pas lire les indications routières?
D'avoir pour compagnon de chasse une personne en état d'hébriété avancé, son fusil chargé à bloc?
Parfois j'ai du mal à comprendre la logique de certains humains...
Mais ont t'ils un peu de logique?
Dans un élan de réaction tel que l'époque de Duplessis, Adhrien Arcand...et j'en passe...31% des Québecois, sans rien comprendre ont réagis..sans réfléchir....
Voilà ce que donne un quart de siècle sans lecture...et sans culture...
Illusion du rêve américain...
31% d'Elvis Graton ont voté pour l'ADQ..le parti de her Mario...
Ce que l'on appelle la réaction..
Sans rien comprendre..
C'est comme tirer..et poser les question après...au mort...
Aimeriez vous être passager d'un véhicule dont le conducteur ne sait pas lire, pas lire les indications routières?
D'avoir pour compagnon de chasse une personne en état d'hébriété avancé, son fusil chargé à bloc?
Parfois j'ai du mal à comprendre la logique de certains humains...
Mais ont t'ils un peu de logique?
mardi 13 mars 2007
Pour le 8 mars....
J'aurais voulu aller rencontrer ces femmes musulmanes à Hérouxville pour partager leur culture et leurs recettes, mais surtout pour profiter de l'occasion de leur expliquer notre devise je me souviens.
Je me souviens que, dans mon jeune âge, nous ne pouvions pas entrer à l'église sans avoir un voile ou un chapeau sur la tête. À cette époque, je me souviens aussi que c'était aussi un péché mortel de manger de la viande le vendredi.
Dans la même décennie, je me souviens que ma mère a été chassée de l'Église parce qu'après avoir mis au monde quatre enfants, elle ne voulait plus en avoir d'autres. Je me souviens que pour cette raison, le pardon de ses fautes lui était refusé par l'Église à moins qu'elle ne laisse son corps à son mari, avec ou sans plaisir, au risque d'atteindre la douzaine.
Je me souviens qu'elle a refusé et qu'elle a quitté l'Église comme beaucoup d'autres femmes de sa génération. Je me souviens que ma mère s'est ensuite séparée de mon père et que nous sommes devenus la cible des regards et des commentaires désobligeants de notre paroisse. Cependant je me souviens qu'à la suite de sa séparation, nous avons vu le collet romain sur la table de nuit. Le prêtre voulait-il tester les moyens de contraception de l'heure ?
Dans la même décennie, je me souviens que la cousine de ma mère a obtenu le divorce et qu'elle a reçu du même coup son excommunication de Rome. Je me souviens que quelques années à peine avant ma naissance, les femmes ont obtenu le droit de vote et en même temps le droit d'être considérées comme des citoyennes à part entière dans la société.
Je me souviens que lorsque j'étais jeune, nous devions nous aussi, comme pour les religions musulmane et autres, prier sept à huit fois par jour. La messe à tous les matins, une prière avant le déjeuner, une prière en entrant en classe, une au dîner sous le coup de l'Angélus, une autre avant la classe de l'après-midi, les grâces au souper, le chapelet en famille avec le Cardinal Léger et une dernière prière avant d'aller au lit. Il y avait le mois de Marie, les Vêpres, etc. Nous avions aussi de longues périodes de jeûne avant Noël (l'Avant), avant Pâques (le Carême). Je n'ai pas dit non plus que nous devions porter le deuil durant un an et moins selon le degré de parenté de la personne décédée.
Je me souviens que, tour à tour, ma mère et ma belle-mère ont vu une opération urgente retardée en attendant que leur mari respectif, de qui elles étaient séparées de fait et non légalement, apposent leur signature pour autoriser leur intervention chirurgicale.
Devenue adulte, je me souviens que grâce aux pressions de la génération précédente, j'ai eu accès aux premiers moyens de contraception qui m'ont permis de restreindre le nombre de mes propres rejetons. Je me souviens aussi qu'il n'était plus un péché de manger de la viande le vendredi. Je ne sais pas ce qui est arrivé à ceux qui sont allés en enfer. J'espère qu'on les a rapatriés.
Devenue adulte, je me souviens avoir travaillé dans des environnements traditionnellement réservés aux hommes. Je me souviens des frustrations de ne pas avoir été traitées au même titre que les hommes dans les entreprises et surtout dans la vie en général. Je me souviens qu'après avoir eu un fils, je ne voulais plus d'autres enfants de peur que ce ne soit des filles, par solidarité et parce que le travail qui restait encore à faire pour atteindre l'égalité était énorme.
Je me souviens des efforts que beaucoup de femmes ont dû déployer pour se faire reconnaître et pour obtenir des postes administratifs de haut niveau. Je me souviens du militantisme de beaucoup de femmes qui ont travaillé d'arrache-pied pour obtenir l'équité dans notre pays comme politicienne, au sein des chambres de commerce, des syndicats, du Conseil du statut de la femme, etc.
Je me souviens qu'il a fallu plus de cinquante ans d'efforts collectifs pour nous libérer de l'emprise de l'Église et de la religion sur nos vies. Je me souviens qu'il a fallu plus de soixante ans (1940 à 2006) pour obtenir l'équité salariale et que ce n'est pas encore fini. Mes soixante ans font que je sais que rien n'est acquis dans la vie et qu'il faut maintenir voire redoubler nos efforts pour ne pas perdre le résultat de tous ces labeurs.
Je ne suis pas raciste, cependant, lorsque je vois d'autres ethnies, imprégnées par leur religion contrôlante, vouloir s'imposer dans notre société, j'ai peur. J'ai peur parce que ces hommes et ces femmes ne savent pas quel chemin nous avons parcouru. De plus, les jeunes québécoises qui embrassent cette religion qui voile les femmes ne se souviennent pas. C'est donc par ignorance qu'on explique leur choix. Aucun animal dans la nature à part l'homme, n'abrille sa femelle par dessus la tête.
Je suis maintenant une grand-mère de quatre merveilleuses petites filles et j'ai peur. J'ai peur lorsque je vois une femme voilée travailler dans un CPE ou dans nos écoles ou encore lorsqu'on y laisse un enfant porter le Kirpan. Nous nous sommes débarrassés de tous ces symboles religieux et voilà qu'ils reviennent à l'endroit même où l'éducation de notre nouvelle génération est cruciale et à la période à laquelle on doit inculquer les principes fondamentaux de vie en société à nos enfants. La tolérance envers ces symboles religieux que sont le voile, le Kirpan, le turban dans les CPE, dans nos écoles et dans nos institutions en général est un manque de respect pour les générations précédentes qui ont travaillé si fort pour se retirer de l'emprise de la religion sur nos vies. Vous ne vous souvenez pas !
Moi, je me souviens et à cet égard, je n'ai aucune tolérance et je ne veux aucun accommodement par respect pour ma mère, ma tante et pour mes petites filles. Je me souviens que la charte des droits et libertés permet à chacun de pratiquer la religion de son choix, mais de grâce que cette religion demeure dans la famille.
Le port du voile dans la religion musulmane est pour nous la démonstration la plus importante de la soumission de la femme et c'est cela qui nous fait peur et qui nous choque parce qu'on se souvient. On se souvient que ce symbole existait il y a cinquante ans et on ne veut pas revenir en arrière. Je me souviens surtout que lors de la Révolution tranquille, les communautés religieuses ont suivi tout naturellement l'évolution de notre société en se laïcisant. Elles ont troqué, sans qu'on le leur impose, leurs grandes robes noires et leurs voiles dans le cas des femmes pour des habits civils sans pour autant renier leur foi et sans cesser de prier. Plusieurs de ces personnes sont encore vivantes aujourd'hui. Doit-on leur dire qu'elles ont évolué à tort et qu'elles ont fait tous ces efforts pour tomber dans l'oubli ?
Que l'on prie Jésus, Mahomet ou Bouddha m'importe peu, mais nous nous sommes battus, québécois et québécoises, pour que notre société soit laïque. Nous nous sommes battues, québécoises, pour obtenir l'égalité du droit de parole entre les hommes et les femmes autant que pour l'égalité des chances au travail.
Souvenez-vous que si vous avez immigré au Canada et surtout au Québec, c'est pour faire partie d'une société ouverte qui vous donne sur un plateau d'argent tous les acquis que les générations précédentes ont obtenus particulièrement au chapitre des droits des femmes. Je veux croire aussi que c'est par ignorance de nos traditions et de nos coutumes et non par manque de respect que les femmes musulmanes veulent montrer au grand jour voire imposer ce symbole de leur croyance qu'est le voile.
Peut-être que notre société va trop loin avec ses libertés. Mais, le balancier doit s'arrêter au milieu et non régresser jusqu'au point de départ. Il faut se souvenir. L'intégration à une société commence par le respect de ses traditions et de ses coutumes ainsi que par le respect envers ses citoyens et citoyennes qui ont participé à l'exercice.
Peut-être que nos livres d'histoire ne se souviennent pas ou bien qu'ils n'ont simplement pas été mis à jour. C'est donc la responsabilité du gouvernement d'appliquer notre devise « je me souviens » à notre Histoire et d'intégrer à cette Histoire les efforts de nos générations précédentes pour atteindre la société d'aujourd'hui et surtout de s'assurer que la génération montante s'en souvienne. C'est aussi la responsabilité des organismes d'accueil aux immigrants de leur faire connaître cette devise du Québec «» afin que ces nouveaux arrivants ne pensent pas que nous sommes racistes simplement parce que l'on s'en souvient et qu'on ne veut pas imposer à notre progéniture d'avoir à reprendre les mêmes débats qu'il y a cinquante ans.
En terminant, pour commenter le sondage du journal La Presse d'hier sur les musulmans heureux de vivre chez nous, je dis que même et surtout si les femmes voilées que l'on retrouve dans les CPE ainsi qu'ailleurs dans nos institutions font partie de cette majorité heureuse de vivre en notre terre, alors cette majorité m'incommode pour tous les arguments que j'ai soulevés précédemment.
Grand-mère Johanne Chayer
Montréal (Québec)
Je me souviens que, dans mon jeune âge, nous ne pouvions pas entrer à l'église sans avoir un voile ou un chapeau sur la tête. À cette époque, je me souviens aussi que c'était aussi un péché mortel de manger de la viande le vendredi.
Dans la même décennie, je me souviens que ma mère a été chassée de l'Église parce qu'après avoir mis au monde quatre enfants, elle ne voulait plus en avoir d'autres. Je me souviens que pour cette raison, le pardon de ses fautes lui était refusé par l'Église à moins qu'elle ne laisse son corps à son mari, avec ou sans plaisir, au risque d'atteindre la douzaine.
Je me souviens qu'elle a refusé et qu'elle a quitté l'Église comme beaucoup d'autres femmes de sa génération. Je me souviens que ma mère s'est ensuite séparée de mon père et que nous sommes devenus la cible des regards et des commentaires désobligeants de notre paroisse. Cependant je me souviens qu'à la suite de sa séparation, nous avons vu le collet romain sur la table de nuit. Le prêtre voulait-il tester les moyens de contraception de l'heure ?
Dans la même décennie, je me souviens que la cousine de ma mère a obtenu le divorce et qu'elle a reçu du même coup son excommunication de Rome. Je me souviens que quelques années à peine avant ma naissance, les femmes ont obtenu le droit de vote et en même temps le droit d'être considérées comme des citoyennes à part entière dans la société.
Je me souviens que lorsque j'étais jeune, nous devions nous aussi, comme pour les religions musulmane et autres, prier sept à huit fois par jour. La messe à tous les matins, une prière avant le déjeuner, une prière en entrant en classe, une au dîner sous le coup de l'Angélus, une autre avant la classe de l'après-midi, les grâces au souper, le chapelet en famille avec le Cardinal Léger et une dernière prière avant d'aller au lit. Il y avait le mois de Marie, les Vêpres, etc. Nous avions aussi de longues périodes de jeûne avant Noël (l'Avant), avant Pâques (le Carême). Je n'ai pas dit non plus que nous devions porter le deuil durant un an et moins selon le degré de parenté de la personne décédée.
Je me souviens que, tour à tour, ma mère et ma belle-mère ont vu une opération urgente retardée en attendant que leur mari respectif, de qui elles étaient séparées de fait et non légalement, apposent leur signature pour autoriser leur intervention chirurgicale.
Devenue adulte, je me souviens que grâce aux pressions de la génération précédente, j'ai eu accès aux premiers moyens de contraception qui m'ont permis de restreindre le nombre de mes propres rejetons. Je me souviens aussi qu'il n'était plus un péché de manger de la viande le vendredi. Je ne sais pas ce qui est arrivé à ceux qui sont allés en enfer. J'espère qu'on les a rapatriés.
Devenue adulte, je me souviens avoir travaillé dans des environnements traditionnellement réservés aux hommes. Je me souviens des frustrations de ne pas avoir été traitées au même titre que les hommes dans les entreprises et surtout dans la vie en général. Je me souviens qu'après avoir eu un fils, je ne voulais plus d'autres enfants de peur que ce ne soit des filles, par solidarité et parce que le travail qui restait encore à faire pour atteindre l'égalité était énorme.
Je me souviens des efforts que beaucoup de femmes ont dû déployer pour se faire reconnaître et pour obtenir des postes administratifs de haut niveau. Je me souviens du militantisme de beaucoup de femmes qui ont travaillé d'arrache-pied pour obtenir l'équité dans notre pays comme politicienne, au sein des chambres de commerce, des syndicats, du Conseil du statut de la femme, etc.
Je me souviens qu'il a fallu plus de cinquante ans d'efforts collectifs pour nous libérer de l'emprise de l'Église et de la religion sur nos vies. Je me souviens qu'il a fallu plus de soixante ans (1940 à 2006) pour obtenir l'équité salariale et que ce n'est pas encore fini. Mes soixante ans font que je sais que rien n'est acquis dans la vie et qu'il faut maintenir voire redoubler nos efforts pour ne pas perdre le résultat de tous ces labeurs.
Je ne suis pas raciste, cependant, lorsque je vois d'autres ethnies, imprégnées par leur religion contrôlante, vouloir s'imposer dans notre société, j'ai peur. J'ai peur parce que ces hommes et ces femmes ne savent pas quel chemin nous avons parcouru. De plus, les jeunes québécoises qui embrassent cette religion qui voile les femmes ne se souviennent pas. C'est donc par ignorance qu'on explique leur choix. Aucun animal dans la nature à part l'homme, n'abrille sa femelle par dessus la tête.
Je suis maintenant une grand-mère de quatre merveilleuses petites filles et j'ai peur. J'ai peur lorsque je vois une femme voilée travailler dans un CPE ou dans nos écoles ou encore lorsqu'on y laisse un enfant porter le Kirpan. Nous nous sommes débarrassés de tous ces symboles religieux et voilà qu'ils reviennent à l'endroit même où l'éducation de notre nouvelle génération est cruciale et à la période à laquelle on doit inculquer les principes fondamentaux de vie en société à nos enfants. La tolérance envers ces symboles religieux que sont le voile, le Kirpan, le turban dans les CPE, dans nos écoles et dans nos institutions en général est un manque de respect pour les générations précédentes qui ont travaillé si fort pour se retirer de l'emprise de la religion sur nos vies. Vous ne vous souvenez pas !
Moi, je me souviens et à cet égard, je n'ai aucune tolérance et je ne veux aucun accommodement par respect pour ma mère, ma tante et pour mes petites filles. Je me souviens que la charte des droits et libertés permet à chacun de pratiquer la religion de son choix, mais de grâce que cette religion demeure dans la famille.
Le port du voile dans la religion musulmane est pour nous la démonstration la plus importante de la soumission de la femme et c'est cela qui nous fait peur et qui nous choque parce qu'on se souvient. On se souvient que ce symbole existait il y a cinquante ans et on ne veut pas revenir en arrière. Je me souviens surtout que lors de la Révolution tranquille, les communautés religieuses ont suivi tout naturellement l'évolution de notre société en se laïcisant. Elles ont troqué, sans qu'on le leur impose, leurs grandes robes noires et leurs voiles dans le cas des femmes pour des habits civils sans pour autant renier leur foi et sans cesser de prier. Plusieurs de ces personnes sont encore vivantes aujourd'hui. Doit-on leur dire qu'elles ont évolué à tort et qu'elles ont fait tous ces efforts pour tomber dans l'oubli ?
Que l'on prie Jésus, Mahomet ou Bouddha m'importe peu, mais nous nous sommes battus, québécois et québécoises, pour que notre société soit laïque. Nous nous sommes battues, québécoises, pour obtenir l'égalité du droit de parole entre les hommes et les femmes autant que pour l'égalité des chances au travail.
Souvenez-vous que si vous avez immigré au Canada et surtout au Québec, c'est pour faire partie d'une société ouverte qui vous donne sur un plateau d'argent tous les acquis que les générations précédentes ont obtenus particulièrement au chapitre des droits des femmes. Je veux croire aussi que c'est par ignorance de nos traditions et de nos coutumes et non par manque de respect que les femmes musulmanes veulent montrer au grand jour voire imposer ce symbole de leur croyance qu'est le voile.
Peut-être que notre société va trop loin avec ses libertés. Mais, le balancier doit s'arrêter au milieu et non régresser jusqu'au point de départ. Il faut se souvenir. L'intégration à une société commence par le respect de ses traditions et de ses coutumes ainsi que par le respect envers ses citoyens et citoyennes qui ont participé à l'exercice.
Peut-être que nos livres d'histoire ne se souviennent pas ou bien qu'ils n'ont simplement pas été mis à jour. C'est donc la responsabilité du gouvernement d'appliquer notre devise « je me souviens » à notre Histoire et d'intégrer à cette Histoire les efforts de nos générations précédentes pour atteindre la société d'aujourd'hui et surtout de s'assurer que la génération montante s'en souvienne. C'est aussi la responsabilité des organismes d'accueil aux immigrants de leur faire connaître cette devise du Québec «» afin que ces nouveaux arrivants ne pensent pas que nous sommes racistes simplement parce que l'on s'en souvient et qu'on ne veut pas imposer à notre progéniture d'avoir à reprendre les mêmes débats qu'il y a cinquante ans.
En terminant, pour commenter le sondage du journal La Presse d'hier sur les musulmans heureux de vivre chez nous, je dis que même et surtout si les femmes voilées que l'on retrouve dans les CPE ainsi qu'ailleurs dans nos institutions font partie de cette majorité heureuse de vivre en notre terre, alors cette majorité m'incommode pour tous les arguments que j'ai soulevés précédemment.
Grand-mère Johanne Chayer
Montréal (Québec)
mercredi 28 février 2007
Passage obligé..
Un fonctionnaire municipal qui habite en région rurale a reçu un appel d'un résident qui lui demandait de retirer une affiche routière qui indiquait un passage de chevreuil (rectangle jaune)..
La raison:
"Trop de chevreuils se sont fait frapper par des automobiles ici!,
Je ne crois pas que c'est une bonne place de passage pour eux..."
(Pierre Levesque)
La raison:
"Trop de chevreuils se sont fait frapper par des automobiles ici!,
Je ne crois pas que c'est une bonne place de passage pour eux..."
(Pierre Levesque)
Les fourmis empoisonnées
Cette histoire nous est parvenue d'un médecin (Ah oui encore!) qui travaille comme toxicologue dans un centre anti-poison ...
Il reçoit un appel téléphonique d'une femme en état de panique, car sa fille a mangé des fourmis...
Ce médecin le rassure en lui disant que les fourmis ne sont pas un poison et qu'elle n'a pas besoin d'être amenée à l'hopital...
Ces paroles semblent calmer la femme, qui lui dit à la fin de la conversation, qu'elle a donné à sa fille du poison à manger pour tuer les fourmis qui sont à l'intérieur de son ventre...
Oups!!!!..Le médecin lui dit que dans ce cas...il faut la ramener d'urgence à l'hopital....
(Raconté par Pierre Lévesque, traduction libre..)
Il reçoit un appel téléphonique d'une femme en état de panique, car sa fille a mangé des fourmis...
Ce médecin le rassure en lui disant que les fourmis ne sont pas un poison et qu'elle n'a pas besoin d'être amenée à l'hopital...
Ces paroles semblent calmer la femme, qui lui dit à la fin de la conversation, qu'elle a donné à sa fille du poison à manger pour tuer les fourmis qui sont à l'intérieur de son ventre...
Oups!!!!..Le médecin lui dit que dans ce cas...il faut la ramener d'urgence à l'hopital....
(Raconté par Pierre Lévesque, traduction libre..)
lundi 5 septembre 2005
Bonjour
Bienvenu à mon blog...
Par une série d'anecdotes qui démontrent souvent le ridicule de certaines situations...
Ici, par le biais de ce journal j'aimerais vous faire part de ma perception de la vie utile, et de partager avec vous mes désirs d'améliorer le monde ou nous vivons..
Ayant entendus certaines histoires, qui m'a fait rire aux éclats, histoire vraies d'hommes et de femmes ayant eu, un moment dans leurs vies, un comportement pour le moins étrange...qui les placent souvent dans des situation quelques fois ridicules...et parfois dangeureuses...
Comme le Coyote dans "Road Runner"
Je vous invite donc à en ajouter dans vos commentaires, et nous les publirons ici..
Bonne lecture..et bon rictus..
-Alain
Par une série d'anecdotes qui démontrent souvent le ridicule de certaines situations...
Ici, par le biais de ce journal j'aimerais vous faire part de ma perception de la vie utile, et de partager avec vous mes désirs d'améliorer le monde ou nous vivons..
Ayant entendus certaines histoires, qui m'a fait rire aux éclats, histoire vraies d'hommes et de femmes ayant eu, un moment dans leurs vies, un comportement pour le moins étrange...qui les placent souvent dans des situation quelques fois ridicules...et parfois dangeureuses...
Comme le Coyote dans "Road Runner"
Je vous invite donc à en ajouter dans vos commentaires, et nous les publirons ici..
Bonne lecture..et bon rictus..
-Alain
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